La Ferme des Pâquerettes
Depuis plus de trente ans, la ferme propose nos produits bio et locaux. Nous évoluons sans cesse dans nos pratiques pour vous donner le meilleur tout en respectant les animaux, l’environnement, la société…
La Ferme des Pâquerettes
Pauline, Sébastien, Olivier et Jean-Yves Mouton
Châteauneuf (Loire)
en Bio depuis 2001
Un petit interview pour mieux connaître…
Pauline, de la Ferme des Pâquerettes
Quel est ton parcours et l’histoire de la ferme ?
Le GAEC existe depuis 1988. Jean-Yves était alors installé avec sa femme et sa belle-sœur. Suite à leurs sorties du GAEC respectivement en 2012 et en 2020, Olivier et Sébastien se sont installés la même année puis 8 ans plus tard je les ai rejoints.
Je suis donc arrivée sur la ferme en janvier 2020 après avoir travaillé en tant que conseillère en élevage dans le Rhône et quelques années de salariat sur la ferme.
La ferme est labélisée Bio depuis 2001 mais est conduite en bio depuis 1988. L’atelier porc et le développement de la fabrication fromagère sont venus compléter l’atelier vache laitière en 1988. En 1991, le premier séchage en grange a été installé sur la ferme. En 2012, avec l’installation d’Olivier et Sébastien, l’atelier fabrication de yaourt ainsi que l’atelier naisseur de porc se sont développés.
Quelles sont tes pratiques agricoles et de transformation qui te caractérisent ?
Depuis plus de trente ans, la ferme propose nos produits bio et locaux. Nous évoluons sans cesse dans nos pratiques pour vous donner le meilleur tout en respectant les animaux, l’environnement, la société …
Nous travaillons aujourd’hui sur des techniques de travail du sol le plus simple possible afin de le préserver et s’adapter au mieux au climat de plus en plus sec. Nos vaches sont nourries depuis toujours avec de l’herbe, du foin et nos propres céréales. Nos cochons et nos poules sont nourris avec les céréales produites sur la ferme ou achetées à des paysans locaux ainsi qu’avec le petit lait issu de la fromagerie. Nous soignons tous nos animaux avec des plantes et de l’homéopathie.
Notre ferme est bâtie sur le principe de polyculture-élevage. Les vaches se nourrissent d’herbe (stockant du CO2), produisent du lait (transformé en différents produits présents derrière la vitrine) et produisent du fumier (permettant de fertiliser les sols). Après quelques années d’implantation, une prairie est retournée pour semer une céréale ou un oléo-protéagineux qui pourront être transformés après récolte en farine ou huile, ou être utilisés pour nourrir les animaux. Après trois années de céréales au même endroit, nous semons une prairie pour quelques années. Et c’est repartie pour un tour ! C’est ce que l’on appelle les rotations culturales. Sans celles-ci, sans les prairies, sans le fumier des vaches, il serait impossible de produire des céréales sans apports et traitements chimiques.
Des projets ? Des envies ?
Nous avons à cœur de poursuivre notre quête d’autonomie aussi bien alimentaire pour l’ensemble de nos troupeaux que sur les autres postes de l’exploitation (énergie renouvelable, fournitures durables et locales, etc). Nous avons envie de développer la partie végétale à consommation humaine avec éventuellement d’autres cultures panifiables ou d’autres légumineuses.
Du travail à l’assiette
Immersion à la Ferme des Pâquerettes
Pas de journée « type » à la Ferme des Pâquerettes !
Et oui, elle commence à plusieurs endroits en même temps. Pour Olivier et Jean-Yves, cela sera du côté de la salle de traite avec les vaches laitières et plutôt à la fromagerie pour Pauline et Sébastien.
Après la traite, la journée continue avec l’alimentation des vaches, des génisses, des cochons, des poules, les différents soins des animaux, la fabrication des aliments, les travaux extérieurs comme les clôtures, la préparation des sols pour les cultures, la récolte du foin, la mise en sac de la farine ou des pommes de terre … en fin d’après-midi, la journée se termine avec la traite des vaches laitières.
Pendant ce temps là, le lait est acheminé jusqu’à la fromagerie pour en faire des tommes, des yaourts, des rigottes … puis déplacer les fromages du séchoir à l’affinage, frotter les meules, préparer les commandes ou le magasin à la ferme, faire la vaisselle, ou encore la comptabilité…. En fin d’après-midi, la journée se termine avec la livraison d’une AMAP* ou un marché.
*AMAP : Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne